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Moi, anxieux (-se) ?

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Anxiété, angoisse vous dites ?

Qui d’entre nous n’a jamais connu des moments d’anxiété ? Des états de malaise, de contrariété qui, a priori, n’ont pas de causes identifiées ? Reconnaissez-vous avoir déjà eu affaire à cette troublante sensation qu’un danger est imminent ou que quelque chose d’essentiel à notre vie nous échappe ?

Toutes ces émotions embroussaillées sont en réalité des indicateurs transmis par notre organisme pour traiter un problème qui nous préoccupe.

Dans le cas de l’anxiété ou de l’angoisse (plus intense en termes d’expérience émotionnelle), la tendance serait d’occulter ou de fuir l’origine du problème en question, et de traduire l’anxiété comme le problème à traiter ! Cessons donc cela chers lecteurs ; cet état d’anxiété est un signal de l’organisme pour nous mener au problème même !

Et lorsqu’au lieu de faire de la place à une préoccupation, je la fuis ou déforme, alors quelque chose en moi est contrarié. De plus, il est bien connu, ce n’est pas parce qu’on tente d’oublier un problème que celui-ci disparait…au contraire, il gagne en intensité.

Un problème non réglé engendre donc un autre, et nous voilà dans un cercle vicieux étouffant qui rend difficile la respiration.

Je ne veux pas me transformer en cocotte minute, prête à exploser 

Alors me diriez-vous, que faire ? Tout simplement nous laisser porter par notre « tendance actualisante » comme l’appelle le grand psychologue humaniste Abraham Maslow. Chaque personne a en effet un système de motivation inné, qui nous pousse vers la recherche d’un bien être. C’est ce dernier qui nous signale une altération de l’équilibre interne et engendre un état d’anxiété.

À nous maintenant de mobiliser cette stratégie de l’organisme dans la recherche et résolution de problème.

Pour cela, prenons rendez-vous avec nous-même et faisons le point sur les éventuels avertissements de notre corps ; les troubles de sommeil par exemple, ne serait-ce pas dû à un emballement de l’esprit, à des pensées que nous avons du mal à apaiser ? Ou encore notre sentiment de tension permanente, qui nous empêche de trouver du repos, peut-être est-ce révélateur de problèmes non traités ou non résolus ? Pareil pour les troubles de l’alimentation, ou les palpitations cardiaques qui n’ont pas d’origine médicale.

Prenons le temps d’examiner ces signes qui ne mentent pas, puis respirons en pleine conscience. Voici une trame qui pourrait nous aider dans cet exercice à faire quotidiennement :

  1. Commencer par expirer par la bouche en vidant au maximum les poumons (6 temps)
  2. Rester poumons vides en étant relâché (2 temps)
  3. Inspirer par le nez en remplissant la partie basse des poumons (3 temps)
  4. Rester poumons pleins en étant relâché (2 temps)

Oui, et après …

Après avoir apporté à votre corps de l’oxygène de manière calme, constante et régulière, vous voici plus enclin à la recherche et résolution de problème.

Pour ce travail d’enquête introspective, il nous faut ajouter comme ingrédient, une pincée de courage et un zeste de confiance en soi.

Le courage pour prendre le boulet de forçat devant nous, plutôt que de le traîner péniblement derrière et la confiance en soi pour mobiliser nos ressources existantes. Si ce travail est difficile pour vous, n’hésitez pas à prendre contact avec nous ou un professionnel qui vous aidera à éclairer vos pensées et mettre un sens à vos vécus.

L’essentiel de ce travail réside dans votre volonté d’entreprendre la démarche de résolution de problème car : « vouloir arriver c’est avoir déjà fait la moitié du chemin » Alfred Capus.